Certains de nos partenaires acceptent d’accorder un pret immobilier même si l’acquéreur ne dispose d’aucun apport personnel. Ces conditions sont généralement réservées aux jeunes actifs en CDI, aux investisseurs et aux épargnants capables d’apporter de solides garanties.
1 – Conditions d’un pret immobilier sans apport
Un prêt immobilier est souvent conditionné par un apport personnel de l’emprunteur. C’est-à-dire la somme non empruntée que l’acquéreur est prêt à investir dans le bien. Le niveau de cet apport, aussi destiné à régler différents frais (frais de notaire, frais de dossier, etc.), est généralement de l’ordre de 10 à 15%. Depuis quelques années, les banques acceptent de financer une acquisition à 110% (frais inclus), notamment si les candidats à l’emprunt démontrent la bonne gestion de leurs comptes bancaires.
2 – Pret immobilier sans apport : qui est concerné ?
Le crédit immobilier sans apport est accordé au cas par cas si le dossier du candidat est solide. Cette facilité concerne surtout 3 catégories de clients :
Les jeunes actifs ou primo-accédants, avec un CDI. Ils souhaitent devenir rapidement propriétaire de leur logement plutôt que de payer un loyer à fond perdu.
Les investisseurs qui rembourseront les échéances grâce aux loyers encaissés, par exemple dans le cadre d’un crédit « in fine ». Avec cette formule, l’emprunteur ne rembourse que les intérêts, déductibles des revenus fonciers, pendant le prêt. Le capital est remboursé en une fois, à la fin du prêt.
Les épargnants : certains particuliers ne disposent d’aucune liquidité, mais ont accumulé un capital auquel ils ne veulent pas toucher.
3 – Comment obtenir un prêt immobilier sans apport ?
L’apport personnel est théoriquement là pour attester de la capacité d’épargne d’un emprunteur en démontrant que, malgré les charges de la vie courante, il dispose d’une disponibilité suffisante pour mettre de l’argent de côté.
Faute d’apport personnel, le candidat devra donc produire d’autres éléments pour rassurer le prêteur et obtenir son prêt immobilier :
– Disposer d’un emploi stable et d’un CDI. Si la charge de remboursement mensuelle ne dépasse pas (ou de peu) le montant du loyer payé précédemment, la donne sera encore plus favorable. Dans le cas contraire, il faudra justifier de sa capacité à supporter ce « saut de charges » par une épargne mensuelle par exemple.
– N’avoir eu aucun incident sur son compte bancaire depuis au moins 3 mois. Toute assimilation du demandeur à un profil plus cigale que fourmi étant préjudiciable aux yeux d’un banquier.
– Avoir peu de crédits en cours et même aucun : l’accumulation de crédits risque d’être mal vu par la banque dans la mesure où elle enlève les disponibilités du candidat.
– Avoir un revenu lui permettant de disposer d’un « reste à vivre » suffisant. Le pourcentage au-delà duquel poids de la dette est excessif a longtemps été fixé à 33 % du revenu net disponible. En pratique, ce niveau est fréquemment dépassé lorsque les emprunteurs disposent de revenus élevés.
– Avoir encore une longue vie active devant lui : sauf exception, les banques sont réticentes à accorder un crédit immobilier sans apport personnel à un emprunteur de plus de 50 ans et dont le pouvoir d’achat chutera avec le passage à la retraite.